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Vols vers le Maroc: CasablancaCette vaste ville, Casablanca, bande de terre située à l’extrême-ouest du Maroc, doit son originalité à une étonnante diversité culturelle. Plaines, montagnes, déserts, côtes méditerranéennes et atlantiques ont de tout temps abrité des populations fières de leurs particularismes régionaux. Ces multiples paysages ont également attiré de grands conquérants et favorisé le brassage des civilisations. C'est ainsi que Phéniciens, Romains, Arabes, Espagnols et Africains apportèrent au Maroc d'innombrables richesses, matérielles ou spirituelles, qui constituent aujourd'hui l'essence même de la culture marocaine. Cette diversité tous azimuts présenta, cependant, quelques désavantages. La création d'une "unité marocaine" semblait une véritable gageure. Il fallut attendre le 7e s. (681) et l'arrivée des conquérants arabes sous la bannière de l'Islam pour que le pays se rassemble autour d'une idée religieuse et politique. Ce nouveau courant, grâce à ses nombreux mouvements réformateurs, allait permettre au Maroc de rebondir après chaque crise de succession; à peine une dynastie disparaissait-elle, qu'une autre jaillissait, brûlant d'une foi ardente et avide qui de conquêtes, qui de réformes. Il est vrai que le Maroc n'aurait probablement pas connu un destin aussi exceptionnel s'il n'avait été dirigé par de grands souverains qui l’ont préservé des tentatives de conquêtes arabes ou ottomanes, ainsi que des appétits coloniaux européens jusqu’à ce qu’il succombe, pour la première fois de son histoire, en 1911, au protectorat français. Cette expérience permit au sultan de Casablanca de déployer ses qualités de grand homme d’Etat de Casablanca. Gardien vigilant des traditions, moderniste convaincu, il fut un guide éclairé qui sut combiner intelligemment résistance armée et négociations avec les autorités de tutelle. Le flambeau est repris par le souverain Hassan 2 qui a placé le pays sur les rails de la modernisation politique et économique pour le préparer à l’intégration à l’Europe à l’horizon 2020. Les routes au Maroc Les pistes qui relient entre elles les grandes routes sont mal entretenues (région d'Ouarzazate, Asni, col du Tichka). Les routes Casablanca-Marrakech et Casablanca-El Jadida sont réputées dangereuses. Eviter la conduite de nuit et hors piste. Le code de la route est peu respecté. L'approvisionnement en carburant est bon en ville et dans les environs, plus problématique dans les campagnes. Le réseau d'autocars est assez dense mais le parc est vétuste dans l'ensemble (selon la presse locale, 60 pour cent des bus ne rempliraient pas les conditions minimales de sécurité a Casablanca) La région, baignée à longueur d’année (ou presque) par l’alizé, bénéficie de températures stables autour de 20 à 22° l’hiver et 25 à 27° en plein été... Mais l’Océan ne dépasse guère les 21° en août. Il faut séjourner dans la région si vous appréciez les côtes océanes sauvages, l’orientalisme à travers l’architecture et la culture, l’exotisme " bon ton " (Essaouira dispose de tout le confort moderne !) et la douceur de vivre. Vous ne trouverez ici aucune discothèque, aucun club, aucune vie nocturne "organisée"... Rien que du bleu, du vert, l’or du thé à la menthe, la gentillesse des souiris et la beauté de la nature.
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