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moyen-atlas maroc« Il y a quelque chose de mystique et de secret dans la création d'un parfum que je n'arrive pas encore à bien saisir. Ce que je sais aujourd'hui, c'est que son élaboration laisse une forte impression : quel bonheur que de participer à sa naissance ! Un parfum est un concentré d'émotion, de rêve, d'amour et de partage. Faire un parfum, c'est créer par une composition d'odeurs complexes un climat poétique et imaginaire, traduire avec passion une histoire, des souvenirs et se perdre dans les labyrinthes des jardins secrets de notre être. En créant Les Parfums du Soleil, j'ai voulu, à ma manière, offrir en partage une autre facette de l'art de vivre de mon pays. » Sous son panama qu'il ne quitte jamais, les idées foisonnent. Il ne devrait pas tarder à en sortir un nouveau projet. Toujours dans un seul et même but : protéger et mettre en valeur les richesses inexploitées du Maroc. On hésite à employer le mot, tant il est galvaudé. Mais comment ne pas parler de miracle quand on pénètre dans une oasis ? Si « le désert, c'est Dieu sans les hommes », l'oasis, c'est l'oeuvre des hommes seuls, une création née de leur volonté acharnée de survivre, de leur invraisemblable capacité à faire jaillir la vie là où ne régnaient que la pierre et le sable. L'oasis, c'est le murmure des seguias, l'ombre dense des palmiers, le parfum des citronniers, de la luzerne fraîchement coupée et des terres labourées. Un miracle, en effet, mais un miracle qui doit tout à la sueur du fellah... On ne visite pas une oasis, on la goûte, on la hume, on y guette au lever du soleil les premiers chants d'oiseaux et les brumes rases qui frôlent les carrés de luzerne, on y attend la paix du soleil couchant quand hommes et bêtes remontent fourbus au village. Menacées par l'exode des paysans vers les villes, par le manque d'entretien des khettaras et des seguias, beaucoup sont inexorablement reprises par le désert. Il en reste heureusement d'admirables. À parcourir celles de Tineghir, de Fint, de Tagounit ou de la vallée du Draâ, on comprend comment des tribus du désert ont pu inventer, il y a des millénaires, le mythe du Paradis terrestre. Il y aurait beaucoup à dire sur la plupart des hôtels du Maroc. Pourtant, il existe une classification officielle établie par le ministère du Tourisme, avec un cahier des charges pour chaque catégorie. Dans les hôtels classés, les prix des chambres sont toujours affichés à la réception. Ce prix peut se négocier, surtout en basse saison. S'il y a beaucoup d'hôtels de catégorie supérieure, les établissements de moyen standing (2 étoiles) sont peu nombreux. Les établissements non classés sont en général très sales, la plomberie défaillante et les waters sales. Si vous devez y dormir, prévoyez, le sac à viande pour attirer les bébêtes ailleurs que sur votre corps, les serviettes de toilettes et les boules Quies... Malheureusement, cet état des lieux du bas de gamme s'applique à une moindre mesure au reste de l'hôtellerie. Si certains hôtels sont correctement entretenus, beaucoup reste à faire pour améliorer leur confort : mobilier branlant, lits défoncés, draps douteux, sanitaires déficients. Ce qui est plus grave dans le cas des établissements haut de gamme, c'est que le prix étant plus élevé, on s'attend à y trouver un service de qualité, mais il s'avère inexistant.
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