Le Maroc

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C'est au milieu d'une forêt d'eucalyptus et de pins longeant la plage Haouzia que Cabell B. Robinson a dessiné ce golf, ouvert depuis juillet 1993. La qualité des greens et des fairways y est parfaite, digne d'une épreuve de championnat. Jouable toute l'année grâce au climat océanique, le parcours offre des difficultés variables suivant la direction du vent. Avant de jouer, attention donc aux drapeaux du Maroc qui vous renseignent sur ses aprices. C'est ainsi que vous ne jouerez pas de la même façon lec son green en forme de haricot et son obstacle vient de votre droite ou de votre gauche. Problème similaire pour le n° 16, un par 3 plongeant qui ouvre un beau panorama sur la mer. D'une façon générale, ce parcours est techniquement abordable par tous les joueurs, quel que soit leur niveau. Certes, le n° 1 est un difficile par 5 en double dog-leg, entouré d'arbres et parsemé de bunkers, qui exige d'être au top dès l'entrée de jeu ; de même le n° 8, avec son fairway en devers de gauche à droite vers un obstacle d'eau, est particulièrement piégeux ; quant aux n° 5 en dog-leg droit et au n° 4 avec un green Marocain surélevé , ils permettent chacun d'apprécier la judicieuse disposition des obstacles d'eau qui les protègent. Les bunkers posent d'intéressants problèmes, particulièrement sur les drives des trous 2, 6, 9 et 14, et à l'arrivée vers le n° 17 qui avec sa végétation aride de bord de mer rappelle étrangement les links d'Écosse où, petits et profonds, ils défendent efficacement le green. Au total, un parcours marocain très agréable, dont même très dont Raphaël Jacquelin, pro n° 2 français, qui détient le record du parcours avec 66 pour un par 68 d'y trouver un vrai plaisir. De la terrasse du club-house à l'architecture marocaine, on surplombe la zone d'entraînement en bénéficiant surtout d'une vue imprenable sur la mer. Outre un pro-shop, on y trouve le restaurant « The Birdie. Des hommes en djellaba palabrent des bienfaits de leur vallée. Ici, on ne compte pas sur la pluie pour cultiver, la palmeraie occupe la surface de la nappe phréatique et les jardins sont irrigués à partir de la dérivation des eaux de l'oued vers des seguias qui conduisent l'eau jusqu'aux jardins. Ceux-ci sont souvent minuscules et enserrés dans des murs en pisé. Les jardins sont ouverts par une porte débraillée, faite de tonneaux aplatis ou d'une treille de bambous. Les rares puits que l'on découvre dans la région sont encore exploités suivant un système ancestral. Dans les champs, les céréales et les légumes sont dominants. Chaque oasis dispose de céréales d'automne (blé ou orge) et de printemps (maïs) alors que des arbres fruitiers sont également plantés. Mais la richesse des palmeraies la vallée, ce sont les dattes. Seize variétés différentes y ont été recensées. Les deux millions de palmiers-dattiers, produisent annuellement vingt mille tonnes de dattes. Cheminer dans la palmeraie fait partie du bonheur du voyage. Cette plongée dans la verdure permet de rencontrer les paysans et d'échanger avec eux, sourires, regards curieux et mots chaleureux. Le saisissement est tel qu'on ne sait pas, au premier regard, ce qui éblouit le plus. Cette coulée de palmiers, amandiers, champs de luzerne et de henné qui serpente au long de l'oued, tout au fond de l'étroite vallée ? L'ocre des flancs abrupts de la montagne, qu'embrase un soleil couchant incendiaire ? Ou bien cette kasbah en loques, encore si majestueuse pourtant, avec ses tours crénelées vacillantes, ses fenêtres béantes comme des orbites vides qui regardent sans les voir les palmiers et la mosaïque des jardins de l'oasis ? Pourquoi Colette et Michel Guilot ont décidé que ce serait là, dans ce repli caché de l'Atlas, qu'ils poseraient pour toujours leurs bagages. Plus de route... Le goudron a rendu l'âme au loin, sur l'autre rive de l'oued. Au-delà du gué, l'antique piste caravanière par laquelle furent acheminés durant un millénaire l'or, le sel et les esclaves, part à l'assaut des cols, mince corniche suspendue dans le vertige minéral des canyons... Ils ont fait construire leur maison au milieu du village, au pied de la vieille citadelle d'où les troupes du Glaoui veillaient encore, il y a quelques décennies, sur la sécurité des caravanes. Rien ne distingue la Kasbah Elatiuze des maisons qui l'entourent, sinon la hauteur de sa façade et les tours qui encadrent ses terrasses. On est ici villageois parmi les villageois, Berbère parmi les Berbères. Le fellah qui passe devant la porte toujours ouverte vous salue de loin d'un sourire et d'un geste de la main. Sous vos fenêtres, une femme étend son linge, une chèvre broute sa ration de luzerne dans un coin de cour. Ce soir, si la journée n'a pas été trop dure, quelques hommes abandonneront bêches et truelles, mettront leurs beaux habits et viendront dans le patio avec leurs guembris et leurs tarijas pour chanter les très anciennes légendes de la vallée, tandis que l'un d'entre eux, dans sa longue jelleba blanche, dansera jusqu'à l'épuisement. Puis vous vous endormirez dans le silence de la montagne, immense comme celui de la mer chaleureuse...

 

 

 

 

 
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