Le Maroc

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Le saisissement est tel qu'on ne sait pas, au premier regard, ce qui éblouit le plus. Cette coulée verte – palmiers, amandiers, champs de luzerne et de henné – qui serpente au long de l'oued, tout au fond de l'étroite vallée ? L'ocre des flancs abrupts de la montagne, qu'embrase un soleil couchant incendiaire ? Ou bien cette kasbah en loques, encore si majestueuse pourtant, avec ses tours crénelées vacillantes, ses fenêtres béantes comme des orbites vides qui regardent sans les voir les palmiers et la mosaïque des jardins de l'oasis ? Ou encore ce village de pisé aux toits plats, jeu de cubes monochromes qui semble encore appartenir à la terre dont il a surgi ? On comprend en tout cas pourquoi Colette et Michel Guillen ont décidé que ce serait là, dans ce repli caché de l'Atlas, qu'ils poseraient pour toujours leurs bagages. Plus de route… Le goudron a rendu l'âme au loin, sur l'autre rive de l'oued. Au-delà du gué, l'antique piste caravanière par laquelle furent acheminés durant un millénaire l'or, le sel et les esclaves, part à l'assaut des cols, mince corniche suspendue dans le vertige minéral des canyons… Ils ont fait construire leur maison au milieu du village, au pied de la vieille citadelle d'où les troupes du Glaoui veillaient encore, il y a quelques décennies, sur la sécurité des caravanes. Rien ne distingue la Kasbah Ellouze des maisons qui l'entourent, sinon la hauteur de sa façade et les tours qui encadrent ses terrasses. On est ici villageois parmi les villageois, Berbère parmi les Berbères. Le fellah qui passe devant la porte toujours ouverte vous salue de loin d'un sourire et d'un geste de la main. Sous vos fenêtres, une femme étend son linge, une chèvre broute sa ration de luzerne dans un coin de cour. Ce soir, si la journée n'a pas été trop dure, quelques hommes abandonneront bêches et truelles, mettront leurs plus beaux habits et viendront dans le patio avec leurs guembris et leurs tarijas pour jouer et chanter les très anciennes légendes de la vallée, tandis que l'un d'entre eux, dans sa longue jelleba blanche, dansera jusqu'à l'épuisement. Puis vous vous endormirez dans le silence de la montagne, immense comme celui de la mer… Chaque fois qu'un voyageur arrive dans un pays. il rêve d'y découvrir des énigmes, sinon des secrets, qui l'accompagneraient durant toute sa vie. Au Maroc, le premier secret est à découvert. d'où qu'il vienne, et par n'importe qu'elle route, ce voyageur sera accueilli par la beauté de la lumière, parfois fulgurante qui fait vibrer paysages et sites. Cette qualité de la lumière, intense et profonde, produit des images, elle met en scène tout un pays dans sa diversité et sa variété; elle transparaît sur le visage, le geste, la démarche même. La lumière habite l'homme comme elle lui sert de patio solaire, de demeure portative. Ainsi ce pays se présente de lui-même. Il vous initie à la nature, aux particularités d'un pays et à ses hommes. Il vous introduit aux commencements naturels d'une civilisation. Une civilisation qui a son identité propre, une remarquable continuité et durée dans ses références de base grâce à son unité organique, qui rassemble la diversité régionale et culturelle qui est un trait majeur de civilisation. Le saisissement est tel qu'on ne sait pas, au premier regard, ce qui éblouit le plus. Cette coulée verte – palmiers, amandiers, champs de luzerne et de henné – qui serpente au long de l'oued, tout au fond de l'étroite vallée ? L'ocre des flancs abrupts de la montagne, qu'embrase un soleil couchant incendiaire ? Ou bien cette kasbah en loques, encore si majestueuse pourtant, avec ses tours crénelées vacillantes, ses fenêtres béantes comme des orbites vides qui regardent sans les voir les palmiers et la mosaïque des jardins de l'oasis ? Ou encore ce village de pisé aux toits plats, jeu de cubes monochromes qui semble encore appartenir à la terre dont il a surgi ? On comprend en tout cas pourquoi Colette et Michel Guillen ont décidé que ce serait là, dans ce repli caché de l'Atlas, qu'ils poseraient pour toujours leurs bagages. Plus de route… Le goudron a rendu l'âme au loin, sur l'autre rive de l'oued. Au-delà du gué, l'antique piste caravanière par laquelle furent acheminés durant un millénaire l'or, le sel et les esclaves, part à l'assaut des cols, mince corniche suspendue dans le vertige minéral des canyons… Ils ont fait construire leur maison au milieu du village, au pied de la vieille citadelle d'où les troupes du Glaoui veillaient encore, il y a quelques décennies, sur la sécurité des caravanes. Rien ne distingue la Kasbah Ellouze des maisons qui l'entourent, sinon la hauteur de sa façade et les tours qui encadrent ses terrasses. On est ici villageois parmi les villageois, Berbère parmi les Berbères. Le fellah qui passe devant la porte toujours ouverte vous salue de loin d'un sourire et d'un geste de la main. Sous vos fenêtres, une femme étend son linge, une chèvre broute sa ration de luzerne dans un coin de cour. Ce soir, si la journée n'a pas été trop dure, quelques hommes abandonneront bêches et truelles, mettront leurs plus beaux habits et viendront dans le patio avec leurs guembris et leurs tarijas pour jouer et chanter les très anciennes légendes de la vallée, tandis que l'un d'entre eux, dans sa longue jelleba blanche, dansera jusqu'à l'épuisement. Puis vous vous endormirez dans le silence de la montagne, immense comme celui de la mer…

 

 

 

 

 
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