Le Maroc

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Les montagnes du Haut-Atlas

Depuis tres longtemps, au Maroc, les berbères du centre pratiquent l'art de construire des palaces, selon des techniques ancestrales, un type d'habitat original et millénaire : les ksours et les kasbahs, comme on dit en chleu. Mais, laissées à l'abandon, ces majestueuses forteresses de terre rouge ou ocre, sont menacées par les intempéries et tombent en ruine, au risque de disparaître à jamais du paysage marocain et du patrimoine mondial. « Il y a quelque chose de mythique et de secret dans la création d'un parfum que je n'arrive pas encore à bien saisir. Ce que je sais aujourd'hui, c'est que son élaboration laisse une forte impression : quel bonheur que de participer à sa naissance ! Un parfum est un concentré d'émotion, de rêve, d'amour et de partage. Faire un parfum, c'est créer par une composition d'odeurs complexes un climat poétique et imaginaire, traduire avec passion une histoire, des souvenirs et se perdre dans les labyrinthes des jardins secrets de notre être. En créant Les Parfums du Vent, j'ai voulu, à ma manière, offrir en partage une autre facette de l'art de vivre de mon pays. » Sous son panama qu'il ne quitte jamais, les idées foisonnent. Il ne devrait pas tarder à en sortir un nouveau projet. Toujours dans un seul et même but : protéger et mettre en valeur les richesses inexploitées du Maroc. Le saisissement est tel qu'on ne sait pas, au premier regard, ce qui éblouit le plus. Cette coulée verte qui serpente au long de l'oued, tout au fond de l'étroite vallée ? L'ocre des flancs abrupts de la montagne, qu'embrase un soleil couchant incendiaire ? Ou bien cette kasbah en loques, encore si majestueuse pourtant, avec ses tours crénelées vacillantes, ses fenêtres béantes comme des orbites vides qui regardent sans les voir les palmiers et la mosaïque des jardins de l'oasis ? Ou encore ce village de pisé aux toits plats, jeu de cubes monochromes qui semble encore appartenir à la terre dont il a surgi ? On comprend en tout cas pourquoi Colette et Michel Guillen ont décidé que ce serait là, dans ce repli caché de l'Atlas, qu'ils poseraient pour toujours leurs bagages. Plus de route... Le goudron a rendu l'âme au loin, sur l'autre rive de l'oued. Au-delà du gué, l'antique piste caravanière par laquelle furent acheminés durant un millénaire l'or, le sel et les esclaves, part à l'assaut des cols, mince corniche suspendue dans le vertige minéral des canyons... Ils ont fait construire leur maison au milieu du village, au pied de la vieille kasbah d'où les troupes du Glawoui veillaient encore, il y a quelques décennies, sur la sécurité des caravanes. Rien ne distingue la Kasbah Ellouze des maisons qui l'entourent, sinon la hauteur de sa façade et les tours qui encadrent ses balcons. On est ici villageois parmi les villageois, Berbère parmi les Berbères. Le fellah qui passe devant la porte toujours ouverte vous salue de loin d'un sourire et d'un geste de la main. Sous vos fenêtres, une femme étend son linge, une chèvre broute sa ration de luzerne dans un coin de cour. Ce soir, si la journée n'a pas été trop dure, très anciennes légendes de la vallée, tandis que l'un d'entre eux, dans sa longue jelleba blanche, dansera jusqu'à l'épuisement. Puis vous vous endormirez dans le silence de la montagne de l'atlas, immense comme celui de la mer environnante...

 

 

 

 

 
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